Les métropoles françaises ont fait le choix de l’éco-pâturage

Aujourd’hui, Ecomouton fait un tour de France ! De nombreuses métropoles ont fait le choix de l’éco-pâturage pour entretenir leurs espaces verts. Quelles races sont préférées ? Comment se passe la mise en pratique concrète de l’éco-pâturage ? Les citadins et élus sont-ils séduits par cette méthode d’entretien de leurs parcelles enherbées ? 

En Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, dans les Hauts-de-France, en Bretagne ou dans le Grand-Est de plus en plus de grandes villes aux quatre coins de la France préfèrent les moutons aux tondeuses.

Rencontre et découverte des programmes écologiques et plus respectueux de la nature appliqués dans les métropoles françaises. 

Éco-pâturage à Strasbourg

Cap sur la région Grand-Est, et la ville de Strasbourg ! L’eurométropole et capitale alsacienne a fait le choix d’un pâturage lent et doux, respectueux et surtout transfrontalier ! Et oui, de par sa situation et son histoire et comme pour beaucoup de ses projets, l’éco-pâturage à Strasbourg s’inscrit dans un beau projet d’alliance de part et d’autre de la frontière franco-allemande. Il s’agit du projet Biodiv’pâture. 

Ce projet soutenu par l’Union européenne s’inscrit dans une stratégie de coordination transfortalière autour de la zone du Rhin supérieur. 15 acteurs de l’élevage français et allemands travaillent main dans la main sur cette zone sensible afin de sauvegarder un écosystème fragile.

Éco-pâturage à Toulouse

Direction la Ville Rose ! Toulouse, co-capitale de la région Occitanie, ville du rugby et de l’aéronautique a aussi choisi les moutons à la place des tondeuses. Vous pourrez trouver des ovins notamment sur la base verte des Argoulets, au nord-est de la ville. 

Tout près de la station de métro, des moutons se régalent d’avril à juillet et entretiennent ces grandes parcelles vertes au milieu des joggers et des sportifs. 

Depuis 2017, la mairie de Toulouse a choisi de ne plus utiliser de produits chimiques pour l’entretien de ses espaces verts. 
 

Éco-pâturage à Bordeaux

Bordeaux métropole s’est lancé récemment dans la remise en état de la REB, la Réserve écologique des Barails. Ce site est un espace naturel de 160 hectares, labellisé « Havre de paix pour la loutre d’Europe » et possède une partie en éco-pâturage. 

L’objectif de cette grande zone nature ? Augmenter le potentiel pour la faune et la flore sauvage.

Éco-pâturage à Nantes

La métropole bretonne a acquis pas moins de soixante animaux pour pratiquer un éco-pâturage serein et toujours plus responsable ! Nantes a définitivement fait le choix de la vache, de la chèvre ou du mouton en ayant son propre troupeau, son propre cheptel. Fini la tondeuse ! 

Brebis, béliers, vaches, chèvres poitevines, boucs, âne et baudet du Poitou se régalent dans les différentes prairies nantaises. Deux moutons d’Ouessant ont même la chance de pâturer dans les douves du château des ducs de Bretagne ! 
 

Éco-pâturage à Lille

Terminons, notre petit tour de France, dans les Hauts-de-France. À Lille, l’éco-pâturage se pratique d’avril à octobre. De nombreux sites verts de la ville sont concernés (les Pyramides, la plaine Winston Churchill, le parc des Buissonnets, etc.)

 Les jardiniers de la métropole ne passent plus de tondeuses ni de débroussailleuses au Parc de la Citadelle. Les Lillois peuvent donc profiter des moutons, des chèvres, des ânes, des poneys, des vaches mais aussi d’un cheval, vers la voie des Combattants (extérieur de la Citadelle) et sur les plaines à l’ouest du parc.