Désherbage naturel et éco-pâturage dans les villes en France
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Bovins, équidés ou ovins sont choisis de plus en plus souvent à la place des tondeuses, tracteurs tondeuses et autres débroussailleuses pour entretenir les parcelles enherbées dans les villes. Comme nous l’avons vu précédemment, de nombreuses métropoles françaises font le choix de mettre en place différentes solutions d’éco-pâturage. Par intérêt écologique, mais aussi économique, cette manière d’entretenir les sites verts urbains possède des atouts solides.
L’entretien paysager urbain est alors revu, le désherbage est plus lent, mais naturel, les espaces publics autrefois désertés sont désormais occupés, l’usage des produits phytosanitaires est stoppé. Soudain l’éco-pâturage répond à de nombreuses problématiques rencontrées par les mairies et les collectivités. Et si, face aux mauvaises herbes, à la baisse de la biodiversité et aux parcelles en friche, la solution n’était autre que le mouton sympathique ?
Moutons, chèvres, chevaux, mais aussi brebis, ânes ou encore lamas retrouvent ou trouvent une place privilégiée au cœur de la cité. À Montpellier, à Quimper, à Auch, à Honfleur ou encore à Orléans, les élus et leur équipe ont fait le choix d’un désherbage naturel et d'une gestion différenciée des espaces verts.
Éco-pâturage à Montpellier
La métropole de Montpellier a choisi depuis de nombreuses années (depuis 2016) l’éco-pâturage, une alternative écologique, mais aussi économique à l’entretien humain et mécanique de ses espaces verts publics. Le pâturage des animaux, à Montpellier, (il s’agit de moutons, de chèvres et de lamas), se réalise notamment sur 15 hectares du Parc Malbosc.
Une médiation a été mise en place auprès des écoliers montpelliérains afin de les sensibiliser aux enjeux et problématiques écologiques et environnementales.
Éco-pâturage à Auch dans le Gers, en Occitanie
La capitale gasconne a choisi de placer des moutons d’Ouessant et des moutons des Landes sur trois sites de la ville. Une pratique naturelle en adéquation avec les objectifs de la cité. Pour reprendre l’adage : zéro pesticide, zéro bruit et zéro déchet.
Il s’agit bien de travaux paysagers pour le moins économiques et vraiment sans aucune gêne pour les riverains, qui se réalisent de mai à novembre tous les ans.
Éco-pâturage à Honfleur, dans le Calvados en Normandie
La ville normande a dit stop aux pesticides. Une position et décision courageuse. C’est donc tout naturellement que l’éco-pâturage a été choisi comme une option efficace pour pallier l’usage des produits phytosanitaires dans certains jardins et espaces verts d’Honfleur.
Un vrai désir, une seule ambition : préserver la faune et la flore locale en gérant les espaces gazonnés et un espace paysager de manière douce et respectueuse. Et pour cela, rien de mieux que la chèvre des Fossés et le mouton des Landes de Bretagne. Deux races qui se régalent et ont un grand appétit.
Éco-pâturage à Orléans en région Centre-Val de Loire
Depuis 2021, le Parc de Loire, au sud de la métropole d’Orléans accueille des chèvres. Une excellente nouvelle pour limiter l’impact carbone, la trace de l’homme dans ce milieu naturel si diversifié.
Broussailles et arbustes sont particulièrement appréciés par le troupeau. Sur ce secteur des étangs de pêche, les aménagements paysagers sont donc plus en adéquation avec la nature environnante. Cet espace naturel urbain est riche. Des travaux de jardinage excessifs par la main de l’homme auraient détérioré l'équilibre déjà fragile de la biodiversité et des espèces présentes sur le site.
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